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Le monde des Merveilles a fée Clochette.
Le monde de Martin a fait Cotchei
En d'fin d'semaine rien n'm'atteint,
ouais en ce moment je vis plutôt la nuit , un peu plus tard vient l'matin.
Sans appréhender l'mauvais temps brûlons un énième cierge,
le dimanche le jour du Seigneur, je touche le 7ème ciel.
Dans la fumée, allons tousser des rêves,
Han abusé, j'me sens pousser des ailes.
Après ce jour de fête, où je joue le trouble-fête,
vient le temps d'trouver ses repères, pour qu'le doute me laisse,
seul, la tête dans des purs songes,
J'ai les idées au clair,
Arrêtant les plus sombres.
Pendant quelques secondes cela m'apporte beaucoup,
L'ambiance, l'air de ce monde me va, la mort aux trousses,
de mes envies, ne m'fait pas peur, je reste en vie.
Les regrets, j'm'en fiche, peut-être parce que le texte m'enivre,
Lorsque le zef de l'Est souffle, je gère tant d'rimes
formant une bouffée d'air frais qui s'apprête,
d'aspirer à la perspective parfaite,
sous ce ciel splendide, je fais l'grand vide.
En semant des mots plus mûrs, je me sens comme porté, au sommet de mon plumard
En semant des mots plus mûûûûûrs, je me sens comme porté, au sommet du mont plumard.
Du haut de mon île flottante, les gendarmes font l'tour de leur ville,
les gens calmes contournent le vice, les grandes dames sont toutes petites.
De voir ceux-la, cela m'apporte beaucoup,
Moins tendu dès que j'me relaxe, se relâche la corde au cou
Je plane limite en lévitation dans les vibrations,
J'relativise sans hésitation. (x2)
Positivez, riez, prenez le temps devant,
La chance de voir une éclaircie.
Osez, criez, brillez, sentez le vent s'levant
Juste avant que la brume s'épaississe..
La pendule est très stricte , elle veut t'défier disent-ils,
le temps joue contre moi, j'peux pas m'éterniser ici,
mon rêve a pris les voiles j'me barre, j'ai besoin d'air,
Asphyxié là, j'regarde mes pieds être attiré par le bas,
et mon nuage s'volatilise, à la place une avalanche s'abattant ça n'va pas
Abraca dabra malchaaaaance,
J'entame la balade à bras ballants.
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- La récré est finie la pause s'arrête. -
En plus d'un album à rec, j'ai un tas d'choses à faire.
On m'parle de grand diplôme, de grandir l'môme,
n'aperçoit que son nuage se remplir d'eau,
Le petit doit être réaliste, avant de devenir un père actif, en montrant,
le chemin, pour voir ses rêves partir dans l'bon sens
Euh merde j'ai plus d'idée, l'avenir c'est qu'du cliché.
J'ai juste pigé qu'je devrais étudier pour me sécuriser,
avec une tête ailleurs, et les pieds sur terre, j'ai failli dévier d'une traite,
maintenant qu'j'ai tous mes objectifs, j'ai plus qu'à me méfier du reste.
Attends, j'm'essouffle..., les projets nuisent, certaines barrières me causent des crampes, mon corps s'épuise,
ma langue s'étouffe, l'effort s'réduit, c'est ouf cette course m'obsède tant faut qu'j'gère le temps, j'suis bordélique.
- Ah, faut être progressif, -
nan nan trop pas,
devant tant d'obstacles, han j'n'en dors pas
Pas d'sommeil trop d'pressing
Oui, mes nuits laissent aux sceptiques franchement trop d'place,
Où es tu, que fais tu donc frère
Un homme est ivre pendant qu'l'autre taff
J'suis entre les deux l'ami
Un colérique se sentant trop calme,
fuyant le stress de la vie,
en espérant qu'un court circuit cassera l'cycle
«Marre d'rattraper les grosses conneries, les fautes commises, tout en étant poursuivi par la guigne»
- Oh t'es absurde, contemple ta chance, -
excuse parfois ça m'prend,
A trop promettre la lune, on en apprend sur la loi d'l'attente, (sur la loi de l'atteeente)
quand une âme froide s'absente s'isole,
Loin des envies de l'autre qu'tu citais, du grand diplôme,
j'aperçois un nuage,
se remplir d'eau 'bscurité.
Ah là, j'panique, chaque tic tac tangue,
- si tu tombes, c'est la sanction, -
merci du conseil, bien sûr qu'je compte
faire attention à la zic, la mif, l'argent,
n'empêche que grand-père s'inquiète, pour lui le sentier là s'avère peu fiable.
C'trajet fade m'expose aux remords,
lassé par les propos de force,
j'irai signer l'pacte avec l'homme aux deux cornes
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(obsédé, obsédé, obsédé, obsédé)
Trop pressé d'être le gars hors norme, trop pressé d'être le gars hors nome,
Au fond d'mon cœur, l'enfer, les profondeurs
j'suis possédé, j'ai le diable au corps (x2)
Nan, j'surchaufffe, j'm'affronte,
une dose de culot abonde.
Pendant qu'tu survoles l'action,
ici on perçoit la terre d'une autre façon
Ouais, si les critiques demeurent à la Cindy Sander
J'préférais m'ensevelir, être six feet under
Pour l'instant, heureusement mon cerveau nettoie tout
ce qui tache ma conscience, ce qui fait d'moi l'fourbe
On a trop mal donc on abuse, ça t'plait d'voir double
déboire, trouble, remplace cette espoir pourpre
Aucune rancune pourtant la rage dans
la marrée noire coule.
Tu l'sais avoue, tu l'sais avoue, on n'pardonne pas, non, on a juste la mémoire courte
Coincé au sein d'l'égocentrisme et d'ses rouages
le rap semble être
Incrédible et froid, c'est quoi c'jeu,
dans mes p'tits couplets écrit pour plaire,
s'il vous plaît, interdisez-moi les «moi je»
Parlons d'choses plus importante à rapporter,
le rap pourtant a la portée pour apporter d'une voix portante
des trucs apaisant ma haine.
Eh grand frère, cracher sur la justice, ça en vaut vraiment la peine ?
Oh nan, avant j'voulais apprendre de l'être,
dorénavant dans la rancœur j'me perds,
après deux bières j'profite mais,
jamais je serai l'homme libre
demande aux vendeurs de guerre,
la paix se paie aussi
A croire qu'c'est une fable , j'en deviens maladroit excuse wam
mais,
P't'être qu'le savoir est une arme, seulement pour savoir faire du mal
Envoyez des chars d'idées glauques, on va tous chialer ça m'saoule,
j'suis ni pour Charlie Hebdo, ni pour qu'on aille charrier Abdul
ouhhhhhh
ouhhh
Préjugé d'une âme maudite
Excusez, j'me diabolise (x2)
Oui, depuis qu'je fuis l'beau temps «ton comportement d'merde /est impardonnable»
Pourtant je suis aux anges pourtant «on t'dit bel /et bien va au diable» (x2)
Lié au bien et au mal comme le yin et le yang
Le monde des Merveilles a fée Clochette
Le monde émerveille capt’n Cotchei
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